Le deuil normal

Un jour où l’autre chacun fera face à un deuil. Quand un des proches décède (parent, conjoint, enfant, ami, etc.) il est normal que l’endeuillé entre dans une souffrance profonde. Il pourrait même tomber dans la dépression car les répercussions sur le psychique sont très intenses et semblent insurmontables et requiert le soutien de son entourage pour atténuer la douleur.

Le deuil d’un proche

Tous les deuils engendrent l’abattement total tant psychique que physique. Mais celui d’un parent proche et surtout d’un enfant est insupportable, inadmissible et pourrait produire un sentiment d’injustice et de culpabilité. La personne endeuillée n’arrive pas à se remettre et se culpabilise d’être en vie à la place du décédé. Si le lien entre la personne et le défunt a été très fort, ça peut virer vers un deuil pathologique.

Comment surmonter son deuil ?

Le deuil est très douloureux, c’est vrai, mais c’est aussi un mécanisme pour celui qui le subit pour se libérer de la souffrance et de sa peine. Après le choc qui est la première étape lors de l’annonce de la mort, le concerné se met à nier la réalité et n’arrive pas accepter que c’est la vérité. Et puis vient la colère car on est conscient qu’on n’est impuissant devant la situation. Le chagrin, les remords, les soupirs, les cris, etc. font surface et ne peuvent aider à faire revenir l’être cher qui a quitté ce monde. L’impossibilité de faire quelque chose pousse certains à devenir agressif. Passé ces étapes assez fortes vient la tristesse et le désespoir. L’avenir devient sombre et obscur. L’accablement est palpable devant la réalité. « Qu’est ce que je vais devenir ? Comment je ferai dans l’avenir sans cette personne qui m’était très chère ? » Puis petit à petit, la raison vient et on se résigne. On n’y peut rien. C’est la vie ! Tout le monde y est déjà passé et la vie continue. En ce moment, on accepte la perte et on arrive à regarder l’avenir. Dès qu’on accepte la perte, le rétablissement, la sérénité et la confiance en soi reviennent plus rapidement. Il faut éviter à tout prix de se replier sur soi-même. Il faut aller sortir pour rencontrer des gens de connaissance rien que pour se changer les idées. Si malgré les efforts qu’on prodigue, la douleur persiste, avoir recours à un psychologue ou adhérer à une association d’entraide pour les endeuillés est vivement conseillé pour ne pas sombrer trop longtemps dans la dépression et subir des séquelles à long terme.

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