Des cas de disculpation de condamnés grâce à des expertises ADN

En médecine légale, les tests ADN sont principalement effectués dans le but d’identifier un individu. Il s’agit alors et le plus souvent, un individu décédé, coupable ou victime qu’il faut identifier pour comprendre, au moins en partie, pour quelles il est mort.

Lorsque les tests ADN n’ont pas encore été possibles

Dans le cadre d’une enquête criminelle, les tests ADN servent le même objectif et si le coupable est encore vivant, ces analyses permettent de le condamner ou bien de l’innocenter. Ce qui veut dire qu’avant que les techniques de tests ADN aient été mis au point, il est arrivé que certains individus aient été condamnés faussement. Comme il n’a pas été possible de vérifier scientifiquement si telle ou telle personne est vraiment celle qui a commis tel ou tel crime, certains individus ont purgé des peines de prison, en toute injustice.

Les empreintes génétiques ont joué en leur faveur

Dans certains cas remarquables, il y a eu des condamnés ou des accusés qui ont recouvré leur liberté grâce à des analyses ADN. Par exemple, après avoir été emprisonné pendant 9 ans, Earl Washington a été libéré en 2001 grâce à des tests ADN. Puis, il y a eu le cas de John Restivo, Dennis Halstead et John Kogut qui ont été condamnés pour meurtre mais en 2005, grâce à un test ADN, ils ont pu faire réviser leur procès. Ils ont eu gain de cause, après avoir passé 18 ans derrière les barreaux. La même année, Robert Clark est devenu un homme libre après avoir été incarcéré pendant 24 ans pour agression sur une femme, libéré suite à un test ADN. Il a été la 5e personne dans l’État de Géorgie à être innocenté grâce à une analyse ADN.

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